Ma Minette
Ma Minette
Digne, discrète, jusqu’à la fin
Tu est allée mourir dans un coin
Tu est partie comme chaque jour
Comme si de rien n’était, faire un tour
Que c’était le dernier
Je n’avais pas devinée
Je t’ai laissé partir
Comment savoir que c’était pour ne plus revenir
Durant tant d’années
Tu faisais partie de la maisonnée
De tant d’affection
Tu nous a fait cadeau
On trouvait ça normal
Le train-train banal
Pourtant si tu savais
Combien on t’aimait
Combien douce était ta présence
Maintenant on pleure ton absence…
Suzanne Ehrhardt